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Versus

Fanfic par RMR

BERDUCK VS TORBI Végéta se sentait détendu. Il venait de s'envoyer une demi-tonne de viande en cuisine et longeait l'un des interminables couloirs de la Capsule Corp. d'un air satisfait, les mains dans les poches. Il croisa Trunks qui avançait presque en sautillant, tout sourire. -«Eh bien, Trunks, tu m'as l'air bien joyeux!» lança son père, un sourcil haussé. Trunks s'immobilisa, le regard brillant. -«Ouais, j'ai encore battu Sangoten, mais j'ai eu du mal! Et ce genre de victoire me fait encore plus plaisir que quand je le bats à plate couture!» Végéta mit une main dans les cheveux de Trunks, souriant à son tour. -«Tu ne peux pas perdre, mon fils. Après tout, tu as du sang saïyen royal en toi!» -«Le sang royal...» murmura l'enfant, pensif. -«...Pourtant, le père de Sangoten, qui n'est pas de sang royal, est plus fort que toi, avec son super saïyen 3...» Végéta se crispa. -«Carot... est une anomalie!» pesta-t-il. -«Une anomalie que je réparerai...» murmura-t-il pour lui-même. -«Et ton père à toi, il était fort, papa ?» Un sourire narquois apparut sur le visage du prince. -«Huh... Le roi... Il était un peu fort, mais même pour son époque, il n'avait rien d'extraordinaire.» -«Ah... Et le père de Sangoku?» -«Je ne sais rien de lui, à part qu'il était de basse classe. Raditz, l'autre enfant de cet homme, n'en parlait jamais. Faut dire qu'il ne l'a connu que jusqu'à ses cinq ans et qu'en général, les saïyens font peu cas de leurs ascendants, surtout de basse classe. Il ne devait présenter aucun intérêt, un petit saïyen quelconque.» -«Qui a pourtant pour enfant le plus puissant des purs saïyens...» rétorqua Trunks malicieusement. -«Pfff! On n'a qu'à aller voir ce qu'il vaut avec la salle d'entraînement virtuel. J'ai un peu de temps à perdre.» lança Végéta, agacé. -«Mais il faut connaître un minimum une personne pour en faire une version virtuelle, non? Comment on va faire?» -«Il suffit de connaître quelques traits physiques et psychologiques pour que la machine reconstitue la personne telle qu'elle était, ainsi que ses souvenirs. On a déjà un Raditz virtuel et donc ses souvenirs. On pourra s'en servir pour constituer son père virtuel. En résumé, c'est virtuel Raditz qui va indirectement programmer son père virtuel.» Végéta réfléchit quelques instants. -«D'ailleurs, ça me donne une idée. Une fois cet homme virtuellement disponible, on aura accès à ses souvenirs. Au lieu de faire un combat virtuel, cette fois, on va juste faire se dérouler virtuellement une mission qu'il a réellement remplit. Tous les personnages virtuels qu'on verra seront programmés selon ses souvenirs.» -«Coooool! Je vais voir une mission saïyenne!» -«Berduck. C'est son nom, apparemment. J'ai déjà entendu parler de ce saïyen-là dans mon enfance. Il aurait rempli un paquet de missions.» dit Végéta après avoir préparé la session. -«J'ai fais en sorte que la mission qui fut selon lui la plus importante soit celle à laquelle on assiste. Même si c'est la mission d'un saïyen faible, je pense que c'est une bonne chose que tu vois comment ton peuple se bat, Trunks.» Celui-ci s'installa dans la salle d'observation, excité comme jamais. Son père lança la session. -«Voyons voir ça...» conclut-il en s'adossant contre un mur, bras croisés. Un grand saïyen fin avec des cheveux courts formant des pics verticaux et une petite mèche dans le cou maintenu par un élastique, vêtu de pagnes et portant un bandeau blanc au bras gauche, courrait dans une grande prairie parsemée d'arbre feuillus. Il s'arrêta en grimaçant, sous un genre de saule gigantesque. -«Berduuuuuuuuck!!! Réponds bordel! Montre-toi!» -«Lève la tête, crétin.» répondit une voix calme étonnamment proche de celle de Sangoku, mais légèrement plus nasillarde. Virtuel Berduck était allongé sur une imposante branche haute, adossé à l'arbre, les mains derrière la nuque, une brindille dans la bouche et portant une tunique une pièce en peau de bête. Ses cheveux en pointes éparses étaient en tout point similaires à ceux de son futur fils cadet. -«Ca fait un moment qu'on te cherche! Le roi t'a convoqué!» Virtuel Berduck soupira. Sans se relever, il donna un petit coup de talon sur sa grosse branche qui s'effondra, le saïyen chutant avec. Le prolongement végétal s'écrasa avec fracas par terre tandis que le guerrier se reçut agilement sur ses deux jambes. Il cracha négligemment la brindille. -«Qu'est-ce qu'il me veut, encore? Même pas moyen de faire une sieste peinard...» -«Il a sûrement encore des emmerdes. A chaque fois qu'il fait appel à toi, c'est comme ça.» Les deux saïyens échangèrent un sourire entendu. -«C'est bon, je connais le chemin...» dit virtuel Berduck en laissant son interlocuteur derrière lui. -«Sire...» dit-il en posant un genou au sol dans une immense pièce aménagée à même la roche de la grotte pour lui donner des airs impériaux. -«C'est bon, relève-toi Berduck.» lança le roi Végéta virtuel, un homme dont les cheveux en pics montants s'élevaient graduellement jusqu'à un unique pic supérieur, portant une barbe et une moustache qui se confondaient, un plastron blanc aux épaulettes et au ventre oranges, frappé du sceau royal, et sur lequel se greffait une imposante cape bleu à l'extérieur, rouge à l'intérieur. -«C'est lui mon grand-père?» murmura Trunks, comme s'il risquait d'interrompre la réunion. -«Hmmm...» confirma Végéta, le visage inexpressif. -«Nous avions envoyé Bîtorut et quatre autres hommes sur la planète Kôchû, avec les vaisseaux. Ça fait dix jours depuis leur départ, et on a reçu aucun rapport. Ils sont donc probablement mort, tués par les autochtones.» dit le roi d'un air grave. Virtuel Berduck serra les dents, les poings tremblants. -«Enfoirés!» Le roi Végéta virtuel soupira. -«Oui, perdre les cinq vaisseaux d'un seul coup, ça risque de tout compliquer...» -«Je parlais du meurtre des saïyens. Les vaisseaux, on n'a qu'à en voler d'autres.» siffla l'homme en peau de bête. -«S'ils sont morts, c'est qu'ils manquaient de force. Ils n'auront eu que ce qu'ils méritaient. Par contre, on ne vole pas des vaisseaux comme on vole des armures ou des détecteurs! Surtout qu'il nous faut des vaisseaux furtifs pour quitter la planète sans se faire remarquer. Difficile de faire disparaître des pods spatiaux dotés d'un tel équipement en toute discrétion. Pourtant, les tsufuls ne doivent pas se douter que nous récupérons de la technologie, que l'on se prépare à la guerre. C'est pour ça qu'on continue à porter ces peaux ridicules! Même moi, je suis obligé de m'en vêtir quand je sors!» finit l'homme en armure en grimaçant de dégoût. -«Ouais, mais j'aime quand même pas beaucoup quand un saïyen se fait tuer par autre chose qu'un saïyen...» murmura virtuel Berduck avant d'élever la voix. -«Et que puis-je faire? Je vais prendre la relève?» -«Exactement. Tu te constitueras une équipe en fonction du nombre de vaisseaux qu'on parviendra à voler. Si tu ne parviens pas à conquérir la planète, ce sera terminé. On ne pourra jamais voler assez de vaisseau pour une attaque de masse. Il faudra de nouveau consulter les cartes spatiales tsufules, mais je doute qu'on trouve une autre planète assez proche pour faciliter les opérations et assez isolée pour agir à l'insu des tsufuls. Kôchû est parfaite, dommage qu'elle n'ait pas de lunes... Tu peux disposer, je te tiens au courant de la suite des opérations.» -«Sire, si je puis me permettre... Ne pourrais-je pas emprunter votre vaisseau personnel? Je suis persuadé de pouvoir conquérir cette planète seul.» -«Seul le roi utilise le pod royal.» lança l'homme en cape, qui possédait un pod dont la seule particularité était d'être gravé du sceau royal. -«Très bien, sire.» Virtuel Berduck quitta la pièce puis longea le couloir caverneux qui faisait office d'entrée. Il prit à droite et entreprit de traverser des terres sèches. Après qu'il ait marché trois minutes, Végéta finit par avancer vers les commandes en grommelant. -«Bon, on va pas regarder toute la vie de ce type... Je veux aller directement aux points clés de la mission...» -«Ha! Ha! Ha! Je suis meilleur que toi pour programmer des sessions!» s'exclama Trunks. Son père lui lança un regard courroucé et l'enfant regarda piteusement ses pieds. Végéta relança le programme là où il en était avec une fonction de concentration sur les passages importants. Après seulement trois jours, virtuel Berduck avait était rappelé. -«On a eu de la chance, on a trouvé un hangar assez isolé, on a tué les occupants avec des armes tsufules afin qu'ils se soupçonnent les uns les autres et récupéré cinq pods furtifs. Aucun témoin. Le roi demande à ce que tu te constitues une équipe de quatre hommes et que vous partiez sur le champs, équipés de vos armures et détecteurs. Le voyage durera trois jours.» dit un saïyen dont les cheveux coulant jusqu'en bas de ses épaules rebiquaient en pointes montantes à droite et à gauche, lui donnant une allure assez féminine. -«Parfait! J'emmènerai Toma.» dit-il sans une hésitation, désignant l'homme qui l'avait recherché trois jours plus tôt et avec qui il partageait une certaine affinité. -«Et puis... Sélipa, Toteppo et Pumpkin. Ils sont fiables, puissants et respectueux. Je ne pourrais constituer une meilleure équipe.» Un nouveau saut temporel montra immédiatement les cinq pods spatiaux approchant d'une planète de couleur rouge, illuminée par deux naines jaunes et une lointaine naine bleue, et sans le moindre satellite. Les vaisseaux atterrirent en groupe serré dans un cratère composé d'un sol aride et rouge, l'enfonçant encore plus. Les cinq saïyens qui sortirent étaient équipés d'armures et de détecteurs. -«Fait chaud sur cette planète...» marmonna virtuel Toteppo, un homme avec le dessus du crâne chauve et trois balafres sur le front. Virtuel Berduck nota immédiatement les débris des pods du groupe à Bîtorut qui étaient sûrement à l'origine du cratère mais avaient été détruits. Un complexe en dôme, fabriqué de pierres rouges et entouré de barbelés, siégeait non loin. De nombreuses formes s'éloignaient en courant. Il s'agissait de créatures rouges et élancées, au dos arrondis. -«En tout cas, on fait de l'effet... J'ai l'impression que Bîtorut et les siens ne sont pas passés inaperçu... Bon, pas la peine de perdre du temps.» Virtuel Berduck, possédant une armure sans épaulettes mais avec des protections des hanches, un ensemble vert et noir dont seul les protèges-poignets et protège-mollets ressortaient, étant rouges, s'envola, suivit de ses compagnons. Soudain, un homme scarabée surgit devant le chef du groupe saïyen et lança un coup de poing que l'homme para en ricanant. Tout en gardant la main de l'agresseur dans sa poigne, le futur père de Sangoku leva une main, les doigts repliés et l'enfonça dans le torse de la créature, un sang rouge dégoulina de l'ouverture. Il arracha sa main du corps et regarda son adversaire avec dédain. -«Comment un peuple aussi faible a pu venir à bout de cinq saïyens...?» L'autochtone ouvrit la bouche, du sang en dégoulinant. -«T... Torbi va vous éradiquer!» Virtuel Berduck laissa choir le mourant. -«Bon, on détruit tout ce qui n'a pas l'air utile. Et on tue tout le monde.» déclara-t-il. Une vingtaine de combattants scarabées les entourèrent, le regard emplit de colère. Ils avaient les deux mains ouvertes, des boules d'énergie dont le volume ne cessait de croître et de décroître en leur creux. Aussitôt, les quatre autres saïyens montèrent au niveau de virtuel Berduck, tout autour de lui. Au moment où les kôchûans lancèrent leurs attaques, virtuelle Sélipa, la saïyenne du groupe aux cheveux courts et dont l'armure ne portait qu'une bretelle ouvrit le feu d'un gros rayon lancé à deux mains. Les trois autres saïyens en firent autant et les rayons avalèrent les sphères des guerriers avant de réduire en cendres leurs lanceurs. -«Tch... C'est ça qu'a tué Bîtorut? C'était vraiment une buse alors!» grommela virtuel Pumpkin, le saïyen le plus épais du groupe, avec une coupe au bol, qui continuait à porter sa tunique primitive sous son armure. -«Je pense pas. A mon avis, ça doit avoir un rapport avec le "Turbine" dont parlait l'autre...» répondit virtuel Berduck en regardant autour de lui, constatant que toute la piétaille avait disparu. Un calme sinistre régnait sur les lieux. -«Ban, eh bien on commence le massacre?» dit le dénommé Pumpkin avec un sourire mauvais. -«Je veux m'assurer d'un truc, avant...» Le calme ambiant fut perturbé par un léger vrombissement. Soudainement, un bolide rouge s'immobilisa devant les saïyens. Un grand homme dont le corps était tout caparaçonné de rouge et dont le crâne proéminent laissait de justesse apparaître des yeux durs leur fit front. Il avait aussi des airs de scarabée mais son dos n'était pas rond. Il avait de grandes ailes plates qu'il venait de rabattre dans son dos. -«Et qu'est-ce qui vous amène sur notre belle planète, chers visiteurs?» lança-t-il sur un ton ironique. -«Et à qui ai-je l'honneur?» rétorqua virtuel Berduck, les poings contre les hanches. -«Je suis le guide touristique, je me suis personnellement occupé de vos prédécesseurs.» dit le guerrier scarabée avec un petit sourire mauvais. -«Accessoirement, je suis le protecteur de cette planète et de mon peuple, et son plus puissant représentant!» conclut-il en se désignant du pouce fièrement. -«Parfait! Je m'en occupe! Vous autres, dispersez-vous, vous savez ce que vous avez à faire.» Les quatre saïyens s'envolèrent dans quatre direction différentes. -«Ca, sûrement pas!» s'exclama le héros répondant au nom de Torbi. -«Je ne laisserai aucun d'entre vous toucher à mon peuple!» Il redéploya ses ailes et, dans le même vrombissement que celui avec lequel il était apparu, il fila comme une fusée jusque sur la trajectoire de virtuel Toteppo dont il écrasa la joue d'un coup de poing, l'envoyant au sol. Sa victime se releva, une main au sol, l'autre chargeant un kikoha. Mais déjà, sa cible fonçait vers virtuelle Sélipa. Il s'apprêtait à l'envoyer s'écraser par terre d'un coup de coude dans le dos, mais virtuel Berduck apparut à son tour et se saisit du poignet de son opposant. -«Ton adversaire, c'est moi, et c'est bien assez.» dit-il. De son autre poing, il frappa en revers son ennemi qui s'étala contre la pierre rouge d'un semblant de route, sur le ventre. Le soldat saïyen atterrit à côté et plaqua un pied contre le dos de son adversaire, pour l'empêcher de se relever. Les quatre autres envahisseurs regardèrent la scène, interdit, virtuel Toteppo ayant toujours la main ouverte mais plus aucune boule d'énergie dedans. -«Allez, bougez-vous!» cria virtuel Berduck, provoquant le départ de ses hommes. Il forma un kikoha dans sa main, prêt à l'abattre sur une cible sans défenses. Il ricana en montrant les dents. A ce moment, il perdit l'équilibre, le dos de son adversaire sur lequel pesait son pied s'était scindé en ses deux ailes qui se mirent à battre à grande vitesse. Profitant de la surprise, virtuel Torbi faucha l'autre jambe de son adversaire d'un mouvement du bras. Pendant que celui-ci s'écroulait, il se releva et s'éloigna de deux pirouettes en arrière, terminant sur l'envoie d'un kikoha rouge foncé. Virtuel Berduck, qui s'était rétablit, rejeta d'un grand coup de la tranche de la main l'attaque en arrière, la faisant s'écraser contre le bâtiment en dôme qui fut secoué d'une énorme explosion. Une petite goutte de sueur sinua le long de la tempe du saïyen en voyant l'ampleur de l'explosion. -«Pas mal... Pas mal du tout!» Son adversaire grimaça en regardant le ciel vide. -«Merde! Il va falloir que j'en finisse rapidement avec toi si je veux éviter que tes compagnons fassent trop de dégâts...» Puis, posant de nouveau le regard sur son ennemi: -«Hé! Hé! Je sais que le machin à ton oreille peut t'indiquer ma puissance. Tes prédécesseurs ont fait une drôle de tête après l'avoir enclenché! Ca te tente de faire l'expérience?» dit le guerrier scarabée. -«Ce ne sera pas nécessaire...» lança virtuel Berduck avec un petit sourire. -«Ho! Ho! Quelle arrogance!» -«Pas du tout. Simplement, savoir le chiffre ne changera pas l'issue du combat, n'est-ce pas? Celui qui est le plus fort gagnera, c'est tout. Alors, vraiment, à quoi bon?» -«... Bien parlé!» Virtuel Torbi s'envola vers le haut, provoquant le soulèvement d'un petit cercle de poussière ocre à son départ. Le saïyen le regarda rejoindre les cieux en souriant. Il vit les deux bras du guerrier insecte luire d'une aura rougeoyante tandis qu'il préparait une attaque massive. Virtuel Berduck se concentra à son tour et se propulsa dans les airs en matérialisant une sphère bleutée dans sa main gauche. Virtuel Torbi plaça ses deux bras en avant et un gigantesque flux d'énergie rouge déferla vers son adversaire. Celui-ci poussa un cri impressionnant en mettant en avant sa main gauche. Il percuta la vague d'énergie. Le kikoha, toujours dans la paume qu'il tenait devant lui, fendit en deux le courant pourpre. Le saïyen progressa ainsi jusqu'à son ennemi qu'il frappa au ventre avec sa sphère d'énergie provoquant une détonation et l'expulsion de sa cible. Avant que celui-ci ne se rétablisse, il reçut un coup de coude sur son crâne rouge foncé qui l'envoya s'écraser au sol dans lequel il finit allongé, à moitié enfoncé dans le sable ocre, des cailloux le recouvrant partiellement. Virtuel Berduck atterrit à côté, enfonça sa main dans l'éboulis et redressa virtuel Torbi en le tenant à bout de bras par le cou. Le sourire du saiyen était plein de malice. -«Tu as été réglo avec moi, tu m'as dit qui tu étais pour cette planète. Alors je vais être réglo aussi et te dire que je suis d'un tout autre niveau que le précédent saïyen que tu as affronté! Comment? Tu t'en étais déjà aperçu? Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ark!» Son monologue fut interrompu au moment où un poing féroce s'enfonça dans son ventre en pliant son armure. Sous le choc, il relâcha l'étreinte sur le cou de l'homme-scarabée qui en profita pour le balayer d'un large coup de pied. Le guerrier en armure, projeté, fit des pirouettes et s'agrippa au sol de ses mains et de ses pieds, laissant quatre sillons comme traces de freinage. Sans attendre une seule seconde, il se jeta vers son adversaire en grimaçant, laissant une traînée d'énergie blanche. D'un crochet du droit, il propulsa virtuel Torbi. Virtuel Berduck leva les deux mains au dessus de lui, les paumes tournées l'une vers l'autre, et matérialisa une grosse sphère d'énergie blanche qu'il envoya frapper son adversaire en plein vol. L'explosion souleva un nuage de poussières ocres qui eut tôt fait de se dissiper. Le kôchûan réapparut derrière, le bras gauche en protection devant son visage, les yeux fermés, les traits crispés, le bras droit sur le côté, le corps légèrement recroquevillé en position défensive. Il relâcha sa posture et souffla un grand coup avant de porter un regard haineux sur le saïyen. -«Pourquoi nous attaquez-vous?! Qu'est-ce qu'on vous a fait, hein?!» Virtuel Berduck lui rendit un regard tout aussi chargé de colère. -«Ce que vous avez fait, nous ne pouvons le pardonner!» Il tendit un doigt accusateur vers son interlocuteur. -«Vous occupez notre futur planque!» Son expression passa alors de la colère simulée à l'amusement sincère. Dans le même temps, virtuel Torbi se mit à trembler de rage. -«Vous voulez détruire mon peuple pour vous faire une planque...? Peuh! Vous n'êtes pas les premiers envahisseurs que nous repoussons, et vous ne serez pas les derniers!!!» Il se jeta directement sur virtuel Berduck. Celui-ci tourna nonchalamment sa hanche gauche sur sa droite en levant bien haut la jambe et en disant: -«Oh que...» Au moment où le guerrier insecte le rejoignit, d'un très léger mouvement, le saïyen plaça son talon derrière la nuque de son adversaire. -«...si!» finit-il en ramenant brutalement sa jambe contre le sol, y écrasant son ennemi pourtant à pleine vitesse. Celui-ci poussa un cri de douleur. Puis il se releva d'un seul mouvement et frappa avec le dos de son crâne solide le visage de l'homme en armure qui recula, un filet de sang coulant de son nez. Le kôchûan écarta grands ses élytres, laissant pour la première fois apparaître ses grandes ailes fines et transparentes. Il s'envola alors dans un vrombissement plus sonore que jamais, disparaissant aux yeux de virtuel Berduck. Celui-ci entendit uniquement le vrombissement devenir encore plus fort quand son adversaire se matérialisa devant lui et le frappa au visage, lui laissant une marque bleue à la joue. Avant que le saïyen n'ait pu réagir, son adversaire s'était déjà volatilisé. Un autre coup vint le surprendre par derrière. Le suivant lui faucha les jambes et une pluie de coups se mit à fondre sur lui. Assaillit de toutes parts, virtuel Berduck finit par faire exploser son énergie tout autour de lui. Une onde de choc se propagea qui finit par heurter le guerrier scarabée et le rendit perceptible au saïyen. Virtuel Torbi disparut aussi vite qu'il était réapparut, mais se fiant à la direction d'où il savait que l'insecte devait venir ainsi qu'à l'intensité du vrombissement, virtuel Berduck parvint à placer une droite qui frappa d'autant plus fort le kôchûan que celui-ci était arrivé avec une vitesse gigantesque. Il s'écroula par terre, inconscient. Le futur père de Sangoku leva ses deux bras et fit jaillirent trois salves d'énergie, deux de la main droite, une de la gauche, qui frappèrent le corps caparaçonné. Puis d'autres projections énergétiques fusèrent sans discontinuer, alimentant le champs d'explosion qui couvraient désormais le corps du héros de ce monde. Virtuel Berduck était loin d'en avoir terminé quand un voix raisonna dans son détecteur. Il cessa son attaque pour écouter. -«C'est moi, Toteppo! J'ai trouvé un endroit bourré de vaisseaux! Des vaisseaux une place! J'ai même un gentil moniteur de pod-école avec moi!» Un bruit sec suivit d'un gémissement et du rire mauvais de virtuel Toteppo se fit entendre. Une autre voix, féminine, émergea de l'appareil. -«Y'en a combien environ?» La voix du premier intervenant répondit: -«Je sais pas. Deux cents. Peut-être trois cents. Mais d'après ce que j'ai appris, ce genre de podoport n'est pas rare sur cette planète! On trouvera tout ce qu'il nous faut!» Virtuel Berduck appuya sur un bouton et prit la parole. -«Tu sais s'ils ont un mode furtif?» -«Nan, ça, j'crois pas...» -«Et merde... Bon, éliminez toute la population en épargnant tout ce qui ressemble à des hangars spatiaux!» Quatre voix répondirent simultanément: -«Bien reç...» ...avant que le détecteur n'explose. Revenant brusquement au sens des réalités immédiates, virtuel Berduck vit virtuel Torbi lui faire face, la carapace fêlé en plusieurs points, le souffle court, une main levée. -«Je... Je vais te tuer!» pesta le kôchûan. -«Ca n'en prend pas vraiment la tournure...» rétorqua narquoisement l'envahisseur. Avec la force de la colère, le héros rentra tête la première dans le saïyen qui fut projeté jusqu'au bâtiment en dôme partiellement détruit au début du combat. Le guerrier insecte remonta en haletant. Il ne savait plus que faire pour reprendre le dessus. Soudain, un cri raisonna dans l'atmosphère. -«Torbi!!! De la part de Dieu! Attrape!» Un homme scarabée lança quelque chose à virtuel Torbi qui s'en saisit au vol. Il regarda brièvement un collier de perle au bout du quel pendait un arc métallique gravé de symboles dans lequel s'agençait un anneau bleu dont le centre miroitait et dont la périphérie était dessinée de pointes. -«L'anneau solaire! Merci, Spodu! File vite remercier Dieu avant que...» Le héros regarda avec horreur dans la direction de son allié. Juste derrière lui, à son insu, se dessinait l'ombre sinistre de virtuel Berduck. -«De quoi je me mêle?» demanda celui-ci, faisant sursauter le dénommé Spodu. Avant qu'il n'ait le temps de réagir, une main se saisit de son crâne. L'autre lui sectionna le cou, laissant chuter la partie inférieure de son corps. Le saïyen lança la tête du kôchûan vers son adversaire et lui lança un kikoha pour la transformer en une boule de feu. Virtuel Torbi l'esquiva par le bas, pétri d'horreur. Puis, d'un air résigné, il enfila le collier. -«Désormais, je vais pouvoir venger les morts et stopper le massacre de mon peuple...» dit-il sombrement. -«Parce que tu portes un collier?» demanda virtuel Berduck, goguenard. -«Ce collier capte l'énergie particulière de notre naine bleue et la diffuse dans notre corps, multipliant la résistance de notre carapace de kératine!» -«Peuh... C'est pas ça qui va changer grand chose.» L'envahisseur se jeta sur son ennemi avec un air sauvage et lui frappa violemment la tempe. Virtuel Torbi ne broncha pas, encaissant sans sourciller le choc. Son regard perçant se posa sur le monstre à queue de singe et un petit sourire apparut sur son visage. Il fit pleuvoir les coups mais son adversaire en armure les para aisément. Ce dernier frappa d'un grand coup de pied qui n'eut de nouveau aucun effet. Profitant du battement qu'avait provoqué la consternation chez le saïyen, le guerrier scarabée lui mit un coup de coude en revers. Virtuel Berduck cracha un filet de sang en même temps qu'il tombait, les yeux troublés. Le blindage du héros était devenu d'une solidité extraordinaire. Le guerrier en armure parvint à se rétablir au sol sur ses pieds, mais il restait étourdit. Pour ne pas se faire surprendre, il frappa lui-même le sol d'une projection d'énergie pour se dissimuler derrière l'explosion. Puis, ayant vite retrouvé la totalité de ses sens, il s'envola au dessus de sa propre explosion. Il vit son adversaire, les élytres très écartées, de nouveau prêt à mettre en œuvre sa meilleure vitesse. Aussitôt, virtuel Berduck réutilisa la stratégie qu'il avait utilisé peu auparavant, se fiant à l'intensité du vrombissement et à la direction de provenance de l'adversaire pour frapper au bon moment. Ce qu'il fit. Mais cette fois, le coup qu'il porta ne gêna en rien l'assaillant qui le frappa au torse, fêlant son armure et lui faisant cracher encore un peu plus de sang. Puis il fut successivement frappé de toute une rafale de coups divers et variés. De nouveau, il stoppa l'assaut d'un kiaï. Il se posa au sol, le visage tuméfié, l'armure partiellement brisée, du sang sur sa tempe gauche. Il laissa échapper un petit rire. -«Hé! Hé! Hé!... Putain de merde, ça fait mal!» Il déroula sa queue, fouetta un peu l'air tout en faisant craquer son cou et ses membres et, s'étant un peu détendu, réenroula sa queue autour de sa taille dans la position classique qu'adoptait ce peuple dont la grande majorité avait toujours l'appendice caudale pour point faible, cette position minimisant les risques d'une prise par l'adversaire. Virtuel Torbi vola de nouveau à pleine vitesse vers virtuel Berduck. Celui-ci envoya trois salves d'énergie qui frappèrent le crâne du guerrier scarabée, le freinant légèrement sans le blesser. Le saïyen sauta au dessus de la trajectoire de son adversaire et, en tendant brusquement le pied, il frappa le dos de son ennemi qui s'écrasa au sol. -«Ha! Ha! Ha! Tu es peut-être plus solide qu'avant, mais pas plus fort! Si au lieu d'essayer de te frapper, je te propulse, tu ne résistera pas mieux qu'avant d'avoir ce collier!» Le héros grimaça de frustration et logea promptement son poing dans le menton de virtuel Berduck qui émit un craquement. Celui-ci vola à reculons et d'une main se remit en place la mâchoire. Du sang coulait aux deux coins de sa bouche. -«Ca commence à bien faire... Je vais te montrer toute la puissance d'un saïyen!» Un sourire dément apparut sur son visage. Il ouvrit une main dans laquelle se matérialisa une sphère d'énergie bleu qui tournoyait sur elle-même en vibrant, faisant entendre un son stridulant presque métallique. -«Voyons voir si ta carapace résiste à ça!!!» Tout en conservant le kikoha en main, il se lança vers son adversaire. Au moment de le rejoindre, il avança sa main et frappa son torse avec la sphère. Une suite de craquements se fit entendre, puis des fragments de carapace se morcelèrent et s'arrachèrent au poitrail du guerrier scarabée avant qu'un trou ne se forme. Relâchant toute son énergie, virtuel Berduck fit fuser l'attaque qui transperça toute la poitrine de virtuel Torbi et rejaillit dans son dos en une gigantesque boule bleutée. Le guerrier insecte fit trois pas en arrière, un flot de sang rouge coulant de son torse. Il porta sa main à sa blessure et cracha du sang. Son regard était vague, mais des intentions meurtrières s'y lisaient clairement. -«Enflure...» murmura-t-il. Virtuel Berduck sourit, essoufflé, à bout de force. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que son adversaire lui lance un nouveau flux d'énergie rouge comme au début de leur combat. Il fut emporté et les dernières pièces de son armure volèrent en éclat, ne laissant que des bris de protection dépassant au dessus de son bassin. Il trouva cependant la force de se relever. Il était couvert de sang. Et il ne parvint pas à marcher. Il regarda donc son adversaire, à moitié inconscient. Celui-ci vivait ses derniers instants, sa blessure béante ne relâchant même plus de sang. -«Je suis désolé... Dieu... Je n'ai pas su protéger mon peuple...» Une voix profonde et infiniment triste résonna dans sa tête. -«Tu n'as pas à t'en vouloir, Torbi. C'était mon devoir de protéger ce monde, en tant que Dieu. C'est mon échec.» Des larmes se formèrent au bord des yeux de virtuel Torbi. -«Tous ces combats, tous ces sacrifices, tous ces efforts... Tout ça pour en arriver là...» -«Je ne peux plus rien pour ce monde.» reprit la voix avant de poursuivre: -«Je vais moi-même rejoindre le monde des morts dans quelques instants, l'un de ces monstres approche d'ici. Je veux tout de même faire une dernière chose pour toi, qui a consacré ta vie à m'aider dans ma tâche. Beaucoup de choses t'attendent, dans l'autre vie.» -«Je... Je ne veux pas de ces choses... Je veux sauver mon... mon peup...» Il s'écroula, mort. Rassemblant ses forces, virtuel Berduck s'approcha de lui, donna un coup de pied dans son corps et arracha le collier. -«Je garde... Peuf... Peuf... Ce truc-là en souvenir...» Puis il s'écroula à son tour, sans énergie. -«Merde... Toma... Pumpkin... Quelqu'un... Si seulement cet enfoiré n'avait pas détruit mon détecteur...» Virtuel Berduck redoutait réellement de mourir comme ça, au milieu de nulle part, face contre terre. Il entendit des bruits de pas et sentit le soulagement l'envahir. Il s'efforça de redresser la tête. Et il écarquilla les yeux. -«S... Sire?! Pourquoi... êtes-vous... ici...?» Le roi Végéta virtuel avançait majestueusement, sa cape battant l'air derrière lui. -«Je suis parti presque aussitôt après vous, avec mon pod royal. Je n'allais tout de même pas louper la première conquête saïyenne! Surtout s'il y avait des choses vraiment intéressantes à découvrir, je n'aurais pas voulu en perdre la primauté au profit de guerriers de basses classes. Hé! Hé!» Il s'arrêta à côté du saïyen mourant. -«Ce truc par exemple. À ce que j'en ai vu, une fois que ton adversaire l'a porté, il t'a surclassé. Ca me paraît intéressant...» Il se pencha et se saisit du collier. Il tira mais la poigne de virtuel Berduck résista. Il arracha d'un coup sec le collier, comme si de rien n'était, et repartit sans un mot. -«Sire... Je vous en prie... Déposez-moi dans un pod... Je vais mourir sans premiers secours...» -«C'est ta mission, tu la gères toi-même, le reste ne me regarde pas. J'attends votre rapport sur future Végéta! Hé! Hé!» Et le roi repartit avec le collier, sans un regard en arrière. Après cinq minutes, virtuel Toma surgit auprès du mourant. -«Bordel! Berduck! Qu'est-ce que t'as foutu pour être dans un état pareil?! Plus personne n'arrivait à te contacter, alors je me suis inquiété!» -«Ce connard... C'était un putain de costaud... Mais j'l'ai crevé...» murmura virtuel Berduck en souriant faiblement. -«J'appelle tous les autres, on te ramène au bercail!» -«Nan! Dis-leur de finir la mission... Tu suffiras pour me ramener.» La session d'entraînement virtuelle se flouta en même temps que virtuel Berduck perdit conscience. Végéta pensait que c'était terminé, mais l'image se reforma. Le vainqueur du combat virtuel était allongé dans une grotte, sur des couvertures, lorsqu'il reprit conscience, couvert de bandages, les saïyens n'ayant jamais pu voler tout un système médical. Les premiers secours du pod et la constitution exceptionnelle du saïyen avaient fait tout le travail. Les quatre membres de son équipe l'entouraient. Il se redressa, s'étira, bailla ostensiblement, comme si il sortait d'un petit somme tranquille. -«Content de te revoir en forme, "capitaine"!» lança virtuel Pumpkin. -«Vous foutez pas de ma gueule, vous vous en foutez de moi.» répondit ledit capitaine en souriant et en marchant. -«Laissez-moi deviner... Vous voulez surtout savoir ce qu'il s'est passé, hein?» -«Hi! Hi! C'est pas faux, ça!» lança virtuelle Sélipa en souriant malicieusement. -«Eh, on va où?» demanda virtuel Toteppo tandis que les quatre saïyens emboitaient le pas à virtuel Berduck. -«On va faire notre rapport au roi, bien sûr.» -«Okay. Bon, allez, raconte!» Et virtuel Berduck fit le récit de son combat, ainsi que de ce qui a suivit. -«Quel connard ce Végéta!» grommela virtuel Pumpkin. -«Sire Végéta!» le corrigea virtuel Berduck, les sourcils froncés. -«Mais merde! Ce type est même pas moitié aussi fort que toi! Pourquoi tu le dézinguerais pas?» Le poing de son interlocuteur vint écraser le nez du gros saïyen, faisant couler un filet de sang. Le futur père de Sangoku lui répondit sèchement. -«C'est grâce à ses ancêtres que nous en sommes là aujourd'hui! On lui doit le respect! Quand à moi, je n'avais qu'à être plus fort pour ne pas me retrouver dans un tel état là-bas!» Virtuel Pumpkin essuya le sang avant de grommeler: -«N'empêche que tu n'avais pas voler le droit de garder le collier...» Virtuel Berduck sourit. -«Oh, ne t'en fais pas pour ça. Si le roi met ce collier, il ne fera que mettre bien en avant sa stupidité. Ce truc ne fonctionne qu'en présence de la naine bleue de Kôchû et pour les être portant une carapace.» Et en effet, le roi portait le collier. -«Mais seulement, les vaisseaux ne sont pas furtifs, sire...» conclut virtuel Berduck. -«Ce n'est pas important. De toute façon, ce serait louche que tout le peuple saïyen disparaissent abruptement. On va déménager les quelques deux mille saïyens qui composent notre peuple avec les cinq vaisseaux dont on dispose. Ca nous prendra entre six et sept ans. Dès à présent, on va commencer un simulacre de guerre intestine entre saïyens afin que les tsufuls soient persuadés que l'on va s'entretuer jusqu'à extinction.» -«S'ils ne trouvent pas de corps, ça va paraître bizarre...» objecta virtuelle Sélipa. -«Hé! Hé! Ce n'est pas comme si pendant la fausse guerre saïyenne, les vrais combats à mort entre nous allaient cesser...» rétorqua virtuel Toteppo. -«Exactement. Et ils n'iront pas jusqu'à compter les morts... On n'en vaut pas la peine à leurs yeux.» expliqua le roi Végéta virtuel avec un sourire en coin. -«Quand ils seront persuadé de notre extinction, ils abaisseront leur garde. Dans l'idéal, ils retireront le bouclier lunaire. À ce moment-là, c'est une armée de saïyens qui va surgir dans les pods kôchûans!» Les six saïyens présent eurent tous un rictus de satisfaction sur le visage. -«Comment on va se tenir au courant de ce qu'il se passe, côté tsuful?» demanda virtuel Berduck. -«Cherito, le saïyen nain, on lui coupera la queue, on le grimera et il s'infiltrera chez les tsufuls. Bien, votre mission est un succès, vous pouvez vous retirer.» Aussitôt, la session s'arrêta pour de bon. -«Ce type... Berduck... Il n'était pas très fort, mais quel sens du combat!» s'exclama Trunks. Végéta sourit. -«C'est bien que tu sois capable de reconnaître la valeur combattive d'une personne en dépit de sa puissance.» Trunks sourit avec fierté. -«Et alors, comment ça s'est terminé?» demanda-t-il. -«Je ne me souviens pas beaucoup de cette époque, je suis né trois ans avant la destruction des tsufuls. Je sais que les tsufuls ont vraiment cru que le peuple saïyen s'était entretué. Certains de ces idiots ont même voulu protéger les derniers d'entre nous qui n'avions pas rejoins Kôchû, craignant la disparition d'une "espèce majeure de l'environnement de Plant". C'est ce Cherito qui, ironiquement, à dû travailler à instillé la haine contre les saïyens pour qu'ils abandonnent cette idée. Finalement, ils ont fait constater par leurs scientifiques la disparition des saïyens. Sur la planète Végéta, la lune n'était pleine qu'une nuit tout les huit ans. Les tsufuls avaient placé un gigantesque dispositif qui entourait toute la lune lorsqu'elle était pleine pour qu'elle ne soit jamais visible à notre peuple. Une fois les saïyens soit-disant éteints, ils ont retiré le bouclier qui perturbait les marées et les privait d'une source d'énergie. C'est à la nuit de la pleine lune qui a suivit que nous les avons envahit, avec armures et détecteurs. On m'a raconté que le Cherito était si bien intégré au peuple tsuful qu'il n'a pas réussis à se faire reconnaître et qu'on l'a tué comme un des leurs.» termina le prince saïyen avec un petit sourire. -«Waouh...! Sacré histoire!» s'exclama Trunks. -«Elle ne s'arrête pas là. On a découvert dans leurs bases de données que les tsufuls n'étaient même pas originaire de la planète, ils l'avaient achetée il y a des générations à l'empire de Freezer. C'est de là en grande partie qu'ils tiraient leur technologie. Nous, saïyens, avons aussitôt prit contact avec cet empire, non en tant que client, mais pour offrir nos services de mercenaires. Nous rêvions de conquérir l'Univers, mais nous ne pouvions pas compter sur notre seule force. Il nous fallait un contact avec des scientifiques, de préférence vivants et alliés, et créer de tels contacts n'était pas notre fort. L'empire de Freezer était l'environnement idéal pour notre évolution. Du moins, les saïyens l'ont tous cru...» Un petit silence s'installa. Puis... -«N'empêche, ces histoires de sang royal, c'est des conneries.» lança l'enfant. -«Le sang royal prédispose à la puissance, mais il faut la mériter, ce qui n'était pas le cas de mon père.» expliqua Végéta. -«Et toi, tu ne la mérites pas? Tu es moins fort que le père de Sangoten, guerrier de basse classe, donc...» -«Bien sûr que si, je la mérite. Disons simplement que Carot... la mérite particulièrement.» dit Végéta en affichant de nouveau un petit sourire. -«Mais je vais faire en sorte de la mériter particulièrement aussi, et je serais le plus fort!» conclut le prince avec conviction.


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